Engagé dans une politique active de valorisation et de réduction des déchets, le SYBERT a entrepris une analyse complète de la composition des ordures ménagères résiduelles (OMR) des habitants de son territoire. Cette caractérisation a été réalisée sous la méthodologie MODECOM. Une étude similaire avait déjà été menée en 2015. Les résultats ont ainsi pu être comparés pour mettre en lumière les évolutions dans la composition du bac gris.
Sur les 136 kg de déchets par an et par habitant, on trouve :
– 31 kg de déchets putrescibles (restes cuisinés, déchets alimentaires non-consommés, fruits et légumes crus non-consommés, produits alimentaires non-consommés encore sous emballages, déchets de jardin…),
– 28 kg de couches et de textiles sanitaires (couches pour bébés et pour adultes, masques en tissus et chirurgicaux, protections hygiéniques, mouchoirs et serviettes en papier, cotons tiges…),
– 22 kg de déchets plastiques (films, bouteilles, flacons, pots, barquettes, et de façon obligatoire : les sacs poubelles…).
On trouve ainsi 19 % (soit 26 kg/an/hab) de déchets potentiellement compostables : restes de repas, déchets alimentaires non-consommés (5,7 kg/an/hab), déchets de jardin ou encore fruits et légumes crus non-consommés (2,8 kg/an/hab).
C’est également le cas des 26 % de déchets recyclables destinés au bac jaune composés à 50 % d’emballages plastiques (hors sacs poubelles) et à 30 % de papiers et cartons.
Sur les 136 kg/an/hab de déchets, il y a 85 kg qui peuvent être détournés du bac gris pour ne rester que 51 kg/an/hab :
Cela représente 25 kg/hab/an. Des actions de prévention pourront ainsi être développées autour des axes suivants :
– lutte contre le gaspillage alimentaire : plus de 12 kg/hab/an de gaspillage alimentaire dont 4 kg de produits alimentaires encore emballés,
– promotion des changes lavables : 10 kg/an/hab de couches jetables sont jetés !
– déchets recyclables (bac jaune) notamment pour les déchets issus des extensions des consignes de tri entrées en vigueur en 2016,
– déchets disposants de filières spécifiques (verre, métaux, déchets dangereux, huiles…).
Si les habitants du territoire du SYBERT agissent depuis de nombreuses années déjà dans la gestion de leurs déchets, les résultats de cette étude montrent que nous pouvons encore faire mieux grâce à l’amélioration de certains gestes de tri simples et en limitant le gaspillage.