Des poules pour ses déchets

Des poules pour réduire ses déchets ? Lorsque l’on sait qu’une poule peut picorer jusqu’à 150 kg de déchets, l’idée n’est pas si saugrenue ! Découvrez les détails de ce projet et les astuces pour accueillir, à votre tour, des poules chez vous.

Une moyenne de 48kg de déchets picorés par an

Pour éliminer les restes de repas et les biodéchets de manière naturelle, deux solutions s’offrent à vous. La plus connue et répandue, c’est bien entendu le compostage ! Le SYBERT offre d’ailleurs des solutions de compostage que l’on habite en appartement, en maison, en ville ou à la campagne.

La seconde alternative, idéale pour compléter un site de compostage, consiste à adopter des poules et à installer un poulailler chez soi.
Une poule peut picorer en moyenne 48kg de déchets par an. Rapporté à l’échelle d’un poulailler, ce sont plusieurs centaines de kg de déchets qui peuvent être détournés de la poubelle grise chaque année.

Les gallinacés sont idéales pour compléter un composteur. Elles mangent en effet des déchets qui ne peuvent pas être compostés, comme par exemple la viande. Ce sont en prime de véritables animaux de compagnie qui égayeront votre jardin.

Vous souhaitez adopter des gallinacées ? Quelques conseils avant de vous lancer !

Poule pondeuse : qui es-tu ?

Comptez environ 150 œufs par an et par poule ; à partir de 3-4 ans, elle pond de moins en moins.
La poule pondeuse est très rustique et ne craint pas le froid, si elle est au sec, à l’abri du vent et soignée convenablement (alimentation, eau, vermifugation).

Des conseils pour construire son poulailler :

  • trappe coulissante de fermeture pour la nuit (protection contre les prédateurs) ;
  • hors sol de préférence (être au sec et facile d’accès) ;
  • sol recouvert d’une chute de lino ou autre matière facile à nettoyer ;
  • large porte d’accès pour un  nettoyage facile ;
  • perchoir : le plus haut possible : barre de bois avec angles arrondis (section de 4 cm) ;
  • plaque métallique démontable sous dortoir (évacuation fientes) recouverte d’une litière ;
  • pondoir : 30 à 35 cm de côté ; toit ouvrant pour le ramassage et litière de foin, de paille ou de copeaux compressés ou menuiserie (si pas traité) ou foin ou paille
  • pondoir et perchoir bien à l’ombre (besoin d’intimité) ;
  • installation d’un bac à poussière, contigu au poulailler : mélange de sable, de cendre de bois (non traité), de fleur de soufre et de pyrèthre. Les poules adorent se frotter dans la poussière pour se débarrasser des parasites ;
  • le parcours, un espace en plein air : 10m² mini : la poule a besoin de picorer, c’est un instinct vital.

Attention aux prédateurs :

  • hauteur clôture : minimum 1,3 à 1,5 m pour que les renards ne puissent la franchir ;
  • si possible, pliez la partie supérieure du grillage ;
  • placez autour du poulailler juste contre la clôture – une rangée de dalles (ou tuiles usagées) de 40 cm de largeur afin que le renard ne puisse creuser un tunnel d’accès (ou grillage rabattu au sol et recouvert) ;
  • la maille du grillage doit être la plus fine possible : 1cm maxi (au moins près du sol) afin que les fouines et belettes ne puissent passer.

A boire et à manger

« De tout, un peu » est une garantie d’apports de vitamines, minéraux, acides aminés, déterminants pour une bonne santé des poules. Les nourrir exclusivement de restes de cuisine n’est pas suffisant.

La meilleure alimentation est celle qu’elle glane dans la nature et en plus :

  • restes de plats préparés : légumes cuits, viandes et poissons, pommes de terre cuites ;
  • riz, pâtes et autres féculents, restes de soupe et sauces ;
  • déchets du désherbage ;
  • complémenter de céréales : blé, orge, avoine, maïs concassé… ;
  • complément : céréales germées ;
  • coquilles huitres, moules écrasées (calcaire).

Éviter les pommes de terre crues, épluchures d’oignons, de bananes, d’agrumes, de kiwis et de pommes de terre crues, les feuilles de poireaux crues, les trognons de choux et les œufs.

Les petits +

  • mangeoire suspendue : se salit moins vite, et diminue les possibilités d’accès aux rongeurs ;
  • abreuvoir et mangeoire à proximité l’un de l’autre.

Lectures

partager sur
Boîte à questions