Dix magasins de la grande distribution – représentant cinq grandes enseignes nationales (Leclerc, Intermarché, Système U, Carrefour, Auchan) – se sont engagés pendant un an dans une opération initiée par l’ADEME pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
Aujourd’hui, à l’échelle nationale, on estime à 14% les pertes et gaspillages alimentaires dans le secteur de la distribution, avec des réalités très variables d’un magasin à l’autre selon le lieu d’implantation, le volume de clients, mais aussi selon la stabilité des équipes.
Cette opération a permis d’identifier trois grandes causes de gaspillage : la gestion des références en magasin, la sur-manipulation des produits, et le facteur organisationnel. Grâce à des actions simples et peu coûteuses, les magasins ont diminué le gaspillage de 22% en quelques mois et réalisé des économies totales estimées à 70 000 €/an/magasin. Parmi les actions mises en œuvre, citons : le développement du don aux associations, la vente assistée des fruits et légumes, la diminution du nombre de références, la désignation d’un « responsable anti-gaspi », la mise en place d’une zone spécifique pour les produits en promotion à DLC courte…
Des fiches-actions sont disponibles pour les magasins qui souhaitent adopter ces bonnes pratiques & une vidéo zoome sur l’un des magasins engagé dans l’opération, le magasin Super U à Légé, en Loire-Atlantique.
Aujourd’hui, environ 1 million de véhicules sont mis au rebut chaque année dans les 1 684 centres VHU (véhicules hors d’usage) agrées par l’Etat, avec de nombreuses pièces encore en bon état.
Depuis le 1er janvier 2017 – et ce, conformément au décret n°20167-703 du 30 mai 2016 – les garagistes et autres professionnels de l’entretien et de la réparation automobile ont l’obligation d’informer les automobilistes de la possibilité d’utiliser des pièces autos issues de l’économie circulaire pour les réparations : pièces d’occasion et pièces d’échange standard. Le réparateur peut fournir la pièce si elle est disponible dans un délai compatible avec le délai d’immobilisation du véhicule, si elle ne présente pas de risque pour l’environnement, la santé ou la sécurité routière.
Ce décret concerne : les pièces de carrosserie amovibles, les pièces de garnissage intérieur et de sellerie, les vitrages non collés, les pièces d’optique, les pièces mécaniques ou électroniques (avec quelques exceptions).
En France, le marché de la pièce détachée issue de l’économie circulaire est estimé à 300 millions d’euros, soit 2% du marché de la pièce de rechange.
Une affiche spécifique a été créée par le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer. N’hésitez pas à la diffuser dans vos réseaux !