(crédit photo : Myriam Pichoire)
En juin 2018, les élus du SYBERT se sont prononcés en faveur du principe d’un soutien financier pour un projet de valorisation des déchets au Togo, à Dapaong. Ce projet est porté par une association locale, l’Association Féminine pour la Promotion de l’Hygiène (AFPHY), née en juillet 2012, accompagnée par plusieurs associations françaises et la mairie locale. Il mobilise une centaine de femmes autour de la collecte et de la valorisation des déchets ménagers dans plusieurs quartiers de Dapaong.
La collecte et le tri des déchets ainsi que la vente de compost permettent de sensibiliser la population à la question des déchets tout en limitant les risques sanitaires. Il permet aussi aux femmes concernées de retrouver une certaine reconnaissance sociale et de sortir de l’extrême pauvreté grâce à la vente du compost produit.
Le 27 novembre dernier, les élus du Bureau du SYBERT ont rencontré 2 membres d’AGIR abcd, une des ONG françaises qui suit le projet. AGIR abcd, reconnue d’utilité publique, rassemble des retraités qui accompagnent des projets qui conjuguent aide au développement et coopération internationale. Après avoir décrit les actions déjà réalisées, Mme Pichoire, infirmière hygiéniste et M. Thicoipe, agronome, ont fait part des besoins de l’AFPHY. Il a alors été décidé de soutenir le développement du projet sur les nouveaux investissements nécessaires (moto remorque pour la vente et la livraison du compost, bloc toilettes sur le site..). Cette proposition sera soumise au comité syndical du 2 avril 2019 sous forme d’une subvention à AGIR abcd qui assure le portage et le suivi technique du projet.
L’initiative fait partie d’un appel à candidatures lancé par l’association Amorce, qui visait à valider des dossiers suffisamment solides pour en faire la promotion et inciter les collectivités à participer, même partiellement, à leur financement, via le « 1% déchets ». Ce dispositif autorise les collectivités compétentes en matière de collecte et de traitement des déchets des ménages à attribuer 1% maximum de leurs ressources à des actions de coopération, d’aide au développement ou à caractère humanitaire dans les domaines de la collecte et du traitement des déchets des ménages. Cette possibilité de solidarité internationale permet aux projets concernés d’innover et de monter en gamme.