Suite au premier Pacte lancé et signé en juin 2013 par le Ministre de l’Agroalimentaire et de la Forêt, le second pacte maintient l’objectif de réduction de moitié du gaspillage à l’horizon 2025. Avec une gouvernance renforcée pour co-construire une réflexion commune, la nouvelle stratégie s’articule en :
– 7 axes structurants déclinés par des groupes de travail nationaux disposant d’objectifs opérationnels : gouvernance et communication, indicateurs et évaluation, gestion des invendus et don alimentaire, innovation-efficacité et partenariats de long de la chaîne alimentaire, éducation-formation, coordination entre secteurs et échelles territoriales, Europe et international.
– 10 engagements de l’État, et 16 mesures opérationnelles qui rassemblent de nombreux partenaires.
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En région, ADEME et DRAAF (Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) réfléchissent à la constitution prochaine d’un réseau d’évitement du gaspillage, type REGAL*, de façon à favoriser les échanges d’expériences entre partenaires.
* Réseau pour Eviter le Gaspillage Alimentaire
Depuis le 1er janvier 2016, les acteurs économiques doivent désormais trier le papier/carton, le plastique, le verre, le métal et le bois. Cette obligation s’inscrit dans le cadre de la Loi pour la transition Energétique pour le Croissance Verte, qui fixe l’objectif d’atteindre 65% de valorisation de déchets non dangereux et de réduire de 50% la mise en décharge à l’horizon 2025.
Sont concernés tous les producteurs et détenteurs de déchets (entreprises, commerces et administrations) qui sont collectés par un prestataire privé ou, s’ils sont collectés par le service public, qui génèrent plus de 1100 litres/semaine de déchets (tous déchets confondus) seuls ou à plusieurs sur une même implantation (par exemple une galerie commerciale ou un immeuble tertiaire).
Cette obligation est l’occasion pour les acteurs économiques d’établir un état des lieux de leurs déchets, pour réfléchir ensuite aux actions possibles permettant d’une part de réduire ces déchets et d’autre part de mieux les gérer, dans l’objectif de réaliser des économies.
L’ADEME peut accompagner les acteurs économiques dans la mise en place de cette obligation, par le soutien financier d’un prestataire qui réaliserait un état des lieux avec plan d’actions.