Innovations – ZDZG Mai 2018

CHUILLA : le financement participatif qui encourage l’économie circulaire !

Né à Bordeaux en 2016, Chuilla est un site de financement participatif dédié à l’Art, à la Culture et aux Métiers d’Arts. Et son innovation réside dans le fait que les dons (habituellement en euros) sont ici élargis à des dons de compétences, de locaux, de biens (costumes, décors, instruments, machines, matières premières, outils…). L’objectif est de favoriser la transmission de savoir-faire, et l’utilisation de matériels qui ne servent plus. Encourageant le réemploi et la récupération, cette plateforme s’inscrit résolument dans l’économie circulaire.
Contact : chuillafp@gmail.com ou Tél : 06.64.76.02.88
www.chuilla.fr 

Fabrication et commercialisation de peinture à base de déchets alimentaires

Valérie Anne Dasnières, ancienne laborantine pharmaceutique reconvertie en artiste-peintre, fabrique un jour une peinture avec un reste de cacao périmé. Originale, esthétique et écologique, sa découverte se transformée en création d’une start’up en 2013, autour de l’utilisation d’aliments (invendus ou impropres à la consommation) pour les transformer en matériaux innovants.
Son invention s’appuie sur 4 brevets dans les revêtements décoratifs (vernis, peintures, enduits) mais aussi en cosmétiques (vernis, poudres maquillantes, teintures capillaires). Basée à Nanterre (92), l’entreprise commercialise aujourd’hui une gamme de 6 peintures parfumées sous la marque « les couleurs d’Hadoinie » : cacao, curry, cannelle, safran, piment et vin de Bordeaux…Ses peintures ont reçu le prix du matériau sensoriel écologique en 2015.
L’entrepreneuse propose des licences d’exploitation auprès des industriels de la peinture et des cosmétiques, et peut aussi réaliser des formulations à la demande.

Cette innovation participe à l’économie circulaire, en apportant une solution de valorisation de déchets.

http://www.lescouleursdhadoinie.com/

(source image : startup.info)

L’entreprise Carbios recycle le polyester des déchets textiles

Pionnière dans le domaine de la bioplasturgie, la société CARBIOS – basée à Clermont-Ferrand – innove en appliquant son procédé de dépolymérisation enzymatique aux fibres de polyester PET des déchets textiles [le PET est le polyéthylène téréphtalate, le plastique des bouteilles d’eau) ; c’est-à-dire qu’elle sépare les composants des plastiques grâce à des enzymes pour les retransformer en matières premières : l’acide téréphtalique (PTA) et le mono-éthylène glycol (MEG). Ce procédé a été développé avec de nombreux partenaires techniques et soutenu par l’ADEME Auvergne-Rhône-Alpes. Il vise d’une part à fournir à l’industrie du recyclage une solution de valorisation des textiles usagés (à base de polyester PET) et d’autre part à permettre à l’industrie textile d’utiliser des fibres en PET recyclé (en substitution de fibres issues de ressources fossiles), impactant ainsi positivement le cycle de vie des textiles.
Rappelons que le polyester est la fibre textile la plus produite au monde, avec 50% du marché global. Chaque année 43 millions de tonnes de PET fournissent le marché des fibres (en comparaison 15 millions de tonnes fournissent le marché des bouteilles plastiques). Or ces déchets textiles en polyester sont aujourd’hui peu valorisés.

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