Le gaspillage alimentaire en restauration collective est évalué à 115 gr/repas/convive selon une étude de l’ADEME. Pour aider les collectivités gestionnaires d’établissements de restauration (directe ou concédée), AMORCE et l’ADEME ont réalisé un guide opérationnel présentant les leviers contractuels (marchés publics), complétés par des retours d’expériences de collectivités. Mais au-delà du rôle des décisionnaires, cette démarche de lutte contre le gaspillage doit impliquer l’ensemble des personnels de l’établissement : prestataires, personnels de cuisine, parents d’élèves, convives…
Crédit image : ADEME
La transformation des surplus alimentaires regroupe une diversité d’activités : glanage, conserverie, légumerie, cantine solidaire… La CRESS de Bretagne présente ici un panorama analytique des structures et actions existantes sur le territoire régional (structure juridique, modèle économique…). Elle identifie ensuite les actions à engager pour identifier les freins, leviers et besoins, pour consolider l’existant et aller vers une structuration.
Crédit image : CRESS Bretagne
Cet ouvrage analyse les obstacles et les opportunités des politiques de gestion des déchets menées en France et à l’étranger, en termes de responsabilités, coûts, emplois… Au vu de cette analyse, neuf chantiers apparaissent essentiels :
– S’attaquer au plastique et aux emballages jetables
– Mettre en place une solution pour les biodéchets
– Adopter la tarification incitative
– Accompagner les initiatives dans le champ de la réutilisation et du réemploi
– S’attaquer au gaspillage alimentaire
– Promouvoir les textiles sanitaires réutilisables
– Généraliser le tri à la source
– Agir via la commande publique de fournitures, services et travaux
– Accompagner les initiatives entrepreneuriales en matière d’économie circulaire
Ces priorités sont des solutions concrètes déjà en œuvre dans certains territoires. Il convient désormais d’en faire un véritable projet politique, d’acculturer les partenaires, de mobiliser les habitants, en prenant en compte les résistances au changement. L’engagement d’un territoire dans le zéro déchet est surtout générateur d’économies budgétaires, de création d’emplois, de développement de nouvelles activités.
Crédit image : Zéro Waste France
Face aux enjeux sociétaux et environnementaux, la société est amenée à réfléchir à un autre modèle économique, basé non plus sur la vente d’un bien ou d’un service mais sur son usage. C’est l’approche de l’économie de la fonctionnalité et de la coopération.
Comment les territoires peuvent-ils agir ? Les auteurs formulent l’hypothèse que ce modèle est à faire émerger à l’échelle de l’entreprise (c’est-à-dire micro-économique) mais articulé avec un écosystème coopératif, basé sur une convergence d’intérêts. Le défi consiste alors à faire coopérer acteurs publics, privés, associations et citoyens. S’appuyant sur un référentiel, l’étude analyse les freins, évoque les changements de posture professionnelle à opérer et formule des propositions sur la façon d’accompagner les territoires.
Crédit image : ADEME